T'Chô Olivier!

A toutes celles et ceux qui veulent un moment de détente, écoutez Imagine

 

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Dossier déplacement en date du 1er juin 2016

Oburo.o V1.01

Saisie des temps

Saisie des temps avec temps de trajet

Convention collective Syntec version intégrale

Avenant salaire minimum ETAM

Avenant salaire minimum Cadre

Annexe 1 - Classification non cadre

Annexe 2 - Classification cadre

Autres sites S3I

National

Dernier n° de laxatif (journal satirique de S3I)

 

CR des instances locales Aix, Montpellier et Strasbourg

Ecoutez "Candle in the wind" pour ne pas oublier les victimes d'attentat dans le monde.

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News .... News .... News .... News .... News ....

07/12/2016 Les DP (ré)unis (re)prennent du service!

Ok, cela fait longtemps que nous ne vous avions pas donné de nos nouvelles mais le monde bouge et nous secoue.

Le 4 octobre vous avez élu, sur Aix Europarc, une équipe mixte S3I /Avenir Sopra Steria qui entend travailler main dans la main, comme toujours, dans votre intéret. Ainsi, cette page ne sera plus simplement celle des repésentants Aixois du Syndicat S3I mais de l'équipe soudée des deux syndicats S3I et Avenir Sopra Steria qui, contrairement aux allégations farfelues des chiens de garde de la direction - Traid Union pour ne pas les nommer ... (Ben si finalement, nommons-les) - n'ont qu'une seule ambition, vous rendre la vie au travail la plus heureuse possible (Vaste programme!).

Vos Délégués du Personnel - Fabienne, Mireille, Thierry, Michel, Eric, Jean-Luc, Patrick et Nathalie - vous remercient de la confiance que vous leur avez manifesté en votant pour eux.

La dernière réunion DP s'est tenue le 23 novembre à Europarc:

Aux réclamations des représentants du personnel la direction a apporté ses réponses que vous trouverez sur le site via F2F. Par soucis de vérité, nous apportons à notre tour nos commentaires visibles dans ce document Commentaires des DP aux réponses de la direction

N'hésitez pas à nous contacter: nathalie.coullet@soprasteria.com, thierry.fetas@soprasteria.com

08/07 Changement chez S3I Med

Olivier K. est remplacé par Thierry F. au niveau de la région: en effet pour raison de santé, Olivier K. n'assure plus aucune fonction chez S3I.

 

07/07 Lyon Limonest: trois salariés, candidats S3I aux prochaines élections de représentants du personnel sanctionnés. La direction perdrait-elle son sang-froid ?

Ce jour nous apprenons que trois salariés de Lyon Limonest, ex DP Steria et candidats S3I aux élections d'octobre viennent d'être sanctionnés gravement, deux avertissements et un licenciement, pour avoir "pertubé" une réunion qui n'en était pas une.

Le 7 juin, dans le cadre du tournoi de tennis "Open Sopra Steria" de Lyon, la direction de l'entreprise réunissait les salariés SSG et I2S. Après le match de tennis, les salariés étaient INVITES à assister à une réunion de présentation avant de se retrouver autour d'un barbecue.
Remarques: il s'agissait d'une invitation, le soir, hors temps de travail, que la direction qualifiait de "festive et conviviale".

La réunion n'était pas obligatoire et pourtant ces trois salariés, présents dans l'entreprise depuis plus de 10 ans sans le moindre problème, ont été convoqués pour un entretien préalable à licenciement pour être arrivés en retard et avoir "perturbé la réunion d'agence". La direction n'a reculé devant aucun travestissement de la réalité pour fabriquer des fautes. Aux dernières nouvelles deux d'entre eux auraient reçu un avertissment et le troisième serait licencié.

Deux remarques:

- S'il s'agissait d'une "réunion d'agence", d'une réunion de travail, alors l'entreprise s'est rendue coupable de travail dissimulé car bien entendu aucun salarié n'a été et ne sera rémunéré.

- Le motif du licenciement est à ce point ahurissant et grotesque qu'on est obligé de se demander s'il ne cache pas autre chose. L'entreprise perdrait-elle son sang-froid à l'approche des élections ? Craindrait-elle que des listes de vrais syndicats de salariés puissent se présenter sur des sites où Traid'Union n'aurait pas l'avantage ?

Quoi qu'il en soit, licencier des salariés protégés innocents en inventant des fautes est incroyablement osé...

...ce à quoi Michel Audiard répondrait: "...c'est même à ça qu'on les reconnait".

A suivre...

02/07 Traid-Union à la pêche aux voix: ils vous appâtent à l'ipad.

Vous êtes syndiqués ou vous y pensez mais hésitez encore. Sans doute vous est-il arrivé de vous demander à quoi servent vos cotisations, comment les syndicats emploient cet argent.

Normalement, un syndicat de salariés, ayant pour objectif la défense des intérêts des salariés, utilisera ses fonds pour financer toutes les actions rendues nécessaires par la défense de vos droits, collectifs ou individuels, comme les actions en justice, les frais d'avocat, les expertises, les enquêtes, les formations des élus, les travaux de recherche, les outils et le matériel...etc.

Traid Union, heureux syndicat, lui, utilise ces fonds pour acheter des IPad que ses responsables se proposent d'offrir à ceux qui viendraient visiter leur site et qui pourraient adhérer, et surtout voter pour les listes TU aux élections. Voter pour le père Noel en quelque sorte. A croire qu'ils vous prennent pour des gamins.

Drôle de façon d'utiliser votre argent n'est-ce pas ? En même temps ce n'est pas en action en justice pour dénoncer les infractions de l'entreprise au code du travail que Traid Union risque de se ruiner...

Drôle de conception du syndicalisme et drôle d'image des salariés qui ne seraient que des enfants que l'on achète avec des jouets.

Cela ne s'appellerait-il pas "acheter des voix" ?

 

29/6 S3I tient toujours ses promesses. Voici l'application Oburo.o.

Nous vous mettons à disposition un outil afin de vous aider à saisir votre temps de travail dans l'outil de l'entreprise. Contactez-nous pour toute découverte de bug ou pour des souhaits d'évolution. (Pour la version Apple, la demande est déjà en cours).

A noter que vous pouvez transférer vos plages de travail en fichier par mail.

Il est toujours plus facile d'appuyer sur un bouton que de noter très précisément une heure.

A adopter et à utiliser sans réserve. Il s'agit d'une application pour Android.

Oburo.o V1.01 du 30 juin 2016

Texte explicatif

 

28/6 Demande de suppression des heures de travail

Tout le monde savait que l'outil de gestion du temps de travail était une pantalonnade. Tout la monde sauf la CFDT et la CFE-CGC puisqu'ils ont signé cet accord à durée déterminée.

Le risque était : je vais mettre mes véritables horaires de travail et mon manager va me demander de les supprimer.

Et bien oui, certains managers de Sopra Steria n'ont pas failli à leur réputation. Nous commençons à avoir des premiers retours de cette nature, y compris quand les gens sont à 38h en permanence. Le client leur demande de travailler 38h et eux ne doivent déclarer que 35h car le manager l'a décrété. Du grand n'importe quoi !

Alors 2 conseils élémentaires :

- Utilisez la zone commentaire pour mettre vos horaires de travail réel : 8h57-11h59 13h32-17h31 (7h01). Rien n'interdit de mettre une autre période si vous revenez bosser ensuite.

- Si vous devez terminer normalement à 17h30 et que de temps de temps vous reste plus tard, envoyez-vous des mails entres-vous en disant : "il est 18h12 et je viens de terminer le composant xxxxxxxxxx". Pas à chaque fois, de temps en temps, juste histoire d'être capable de prouver que vous étiez là.

Et pour vous simplifier la tâche, nous allons vous mettre à disposition un outil pour mesurer votre temps de travail. Une petite application qui ne fonctionnera que sous Android, mais qui vous permettra de saisir tranquillement vos temps sous l'outil mis à disposition.

Oui aux 35h00, déclarées 35h00 et payées 35h00

Oui aux 37h30, déclarées 37h30 et payées 37h30

Non aux 39h00, rectifiées 35h00 et payées 35h00

Non au travail dissimulé ! Non à l'autocensure imposée par certains managers !

22/6 Chez Sopra Steria, la notion de polémique remplace la notion de pragmatisme

Registre des DP Aix Europarc réunion du 14 juin 2016 (à lire sans réserve)

Fidèle à ses habitude, la Direction de Sopra Steria Aix en Provence, malmenée par des réclamations très précises continue de ne pas répondre, mais met maintenant la notion de polémique à toutes les réclamations dont elle sait qu'elle est coincée.

C'est tout le problème quand mois après mois, cette Direction ne fait que répéter ce que Paris leur donne l'ordre de dire, sans tenir compte des réclamations et des argumentaires écrits déposés et des remarques et précisions données en séance.

Prenons l'exemple des CP. S3I est forcément favorable à toute notion de souplesse en matière de congés payés. Pourtant, dès lors que l'entreprise veut quelque chose, la souplesse n'existe plus, les recommandations cessent d'être des recommandations et les ordres pleuvent, avec sanction en cas de résistance.

Il nous a fallu 3 mois pour qu'enfin nous puissions avoir l'écrit que nous voulions :

"La Direction rappelle, comme l’indique d’ailleurs la question, qu’il s’agit d’une recommandation, que le contenu de la note a été plutôt perçu comme consensuel et qu’elle privilégie la souplesse qui est traditionnellement de mise"

Il n'existe donc rien qui soit opposable aux salariés de l'entreprise sur le sujet des congés. Nous pouvons donc faire ce que nous voulons en fonction de nos contraintes clients et/ou personnelles.

Et pourtant l'année dernière, le Directeur de Division ne s'est pas privé de mettre un avertissement pour des problèmes liés à des congés payés.

Nous verrons ce qu'il en est cette année. Car à la différence de l'année dernière, nous n'avions pas un tel écrit. Ils reconnaissent, au nom de la souplesse, ne pas respecter la loi en matière de congés payés. Pourquoi ne pas l'avoir reconnu dès le premier mois où cela a été signalé ?

Cela ne nous dérange pas ...... tant que la souplesse n'est pas à sens unique et accessible à 100% des salariés de l'entreprise. 100%, pas 99,5%.

 

20/6 Annonce du calendrier des élections professionnelles

Dans un mail dont il a le secret, Vincent Paris a annoncé, en prenant bien soin de les lister, les syndicats qui ont signé le protocole préélectoral. Il n'a pas osé nommer les syndicats qui ont refusé le vote électronique. Il fait bien état de 18 mois de négociations difficiles.

En fait, ce n'est pas aussi simple. Pendant 18 mois, l'entreprise a essayé par tous les moyens d'avoir un accord à minima. Comme elle le fait avec tous les accords d'ailleurs. Et elle n'a pas réussi. Mais il est vrai qu'avec une réunion de temps en temps, d'une durée très courte, avec des documents envoyés systématiquement (ou presque la veille des réunions), difficile de travailler dans de telles conditions.

Sur le protocole en lui-même, c'est celui exigé par la CFDT en raison de sa position dominante. A la base, à la date de clôture fixée par la Direction avant saisie des tribunaux conformément à la loi, seule la CFDT, la CFTC et FO avaient accepté de signer.

Que s'est-il passé pour que la CFE-CGC accepte de signer lors que la DSC écrivait le 7 juin 2016 pour justifier de sa non-signature (nous ne mettons que les titres) : Liste des non-électeurs, non-éligibles, sur la répartition des sièges au périmètre d'I2S/Beamap, sur les moyens des IRP, sur les commissions régionales et sur les améliorations subséquentes ? Comment faire confiance à un syndicat qui fait volte-face en permanence ?

Que s'est-il passé pour que Traid-Union accepte de signer ? Nous ne reviendrons pas (aujourd'hui) sur ce pseudo syndicat. Chez des vrais syndicalistes, nous les appelons des "jaunes", des acquis à la cause de la Direction. Comment faire confiance à une telle association syndicale ?

Pour la CFTC et FO, c'est plus facile. Quoi qu'était proposé, ils signaient.

Pour la CFDT, c'est normale qu'elle signe puisqu'elle a obtenu la très grande majorité de ses demandes. Etait-ce le renvoi d'ascenseur pour avoir signé des accords d'entreprise en dessous de la loi ? Pour avoir accepté, tout comme la CFE-CGC d'antidater un accord au détriment des salariés ex Steria ?

Vincent Paris pourrait nous le dire, celui qui confond le 1er avril du 31 mars.

Alors oui des élections auront lieu et seront très importantes.

Voulez-vous être défendus par des élus qui oseront se battre contre toutes les décisions illégales et injustes de l'entreprise ? Voulez-vous être défendus par des élus qui pensent que tout ce que fait, dit et pense l'entreprise est parole d'évangile ?

Un premier tour d'élection le 4 octobre 2016.

Les forces en présence :

- Oui à tout ce que veut l'entreprise : Traid Union (1er de la classe et de loin), CFTC et FO

- Ceux qui signent des accords défavorables pour des salariés : CFDT, CFE-CGC (peut être rejoint par la liste ci-dessus s'ils étaient en capacité de signer)

- Ceux qui résistent aux pratiques de l'entreprise et qui vous défendront jusqu'au bout, quoi que vous ayez fait (ou pas fait) : S3I, Solidaire, Steria Avenir et la CGT.

Voilà le premier tri logique si on suit la phrase de Vincent Paris :

"Je compte donc sur chacune et sur chacun d’entre vous pour voter, dès le 4 octobre, pour les candidats que vous estimerez les mieux à même de vous représenter".

 

19/6 "Fiasco" selon S3I, "quelque peu chaotique" selon le chef d'établissement

Le chef d'établissement, dans un mail adressé jeudi dernier à un responsable S3I, a reconnu à sa façon que l'alerte incendie ne s'est pas bien passée.

"Un premier exercice a d’ailleurs eu lieu vendredi qui a été au demeurant quelque peu chaotique".

Il est vrai qu'il n'était pas là pour se rendre compte de la situation.

Car pour le chef d'établissement la raison est parfaitement identifiée : "du fait de l’absence du gestionnaire de site". ........ sympa pour lui au passage !!!!!

Et c'est là où se situe le problème : comment une personne qui partage son temps entre tous les sites de Sophia à Montpellier, en passant par Toulon et Aix (3 bâtiments) peut-il être pour quelque chose à une situation qui n'attendra pas qu'il soit présent pour arriver ?

Le chef d'établissement ne serait donc ni responsable et encore moins coupable de la situation, pour paraphraser une phrase culte d'un ministre de la santé de l'état français il y a quelques années (responsable mais pas coupable).

Nous, nous pensons que oui, il est "coupable" de tous les dysfonctionnements qui ont eu lieu :

** Aucune alerte en 2015 : voilà le premier problème. Il a encore fallu attendre plus de 5 mois en 2016 pour en avoir enfin une, soi-disant le temps de former les salariés.

** Et ces formations ont eu lieu. Bilan : il n'y avait ni guide file et ni serre fil d'identifié par un brassard. Et ce pour plusieurs raisons, toutes meilleurs les unes que les autres mais qui enlèvent toute responsabilité pour ces salariés dans ce qui vient de se passer :

- Entres ceux et celles qui n'étaient pas dans leur bureau au moment où notre élu a crié "au feu",

- Entres ceux et celles qui ne sont plus dans l'entreprise ou qui ont changé d'établissement depuis la mise en place par la direction du dernier plan d'évacuation et qui n'ont pas été remplacés à ce poste,

- Entres ceux et celles qui étaient affectés à une zone et qui sont maintenant sur une autre zone,

- Et le cas plus anecdotique de celui ou celle qui a demandé un brassard et qui n'en a pas eu.

** Pourquoi n'y-a-t-il pas dans les parties communes des détecteurs incendies ? Pas obligatoire avait tranché l'ancienne Direction de Steria qui dans le même temps refusait l'installation d'un défibrilateur automatique, maintenant présent (comme quoi des avancées ont eu lieu sur certains sujets).

Imaginez que dans votre domicile, un tel détecteur est obligatoire. Et il n'en existe que 2 (selon nos informations) pour l'ensemble des locaux d'Europarc. Il faut donc un déclenchement manuel de l'alarme incendie.

** Qui était le représentant officiel de la Direction le jour de l'alarme incendie ?

Mais le chef d'établissement a une toute autre analyse : "les retards pris sur ce sujet sont liés aux problèmes techniques rencontrés qui sont dorénavant dépassés et que nous sommes sur le point de régulariser la situation".

Et c'est vrai, jusqu'à là ça va .........

(photo-montage)

 

Car n'oublions jamais le constat final : si cela avait été pour de vrai, il y aurait eu au moins 1 mort. Et peut-être plus si un de nos élus n'avait pas déclenché l'alerte (en criant au feu) alors que la fumée était dans les parties communes du RDC.

Un point sur lequel nous sommes parfaitement en phase avec le message reçu du gestionnaire du site mercredi.

Oui, il faut refaire autant d'alertes que nécessaire, et oui avec un objectif de durée de l'ordre de 2mn30. Mais si une nouvelle alerte n'intervient pas avant septembre, alors là, nous ne seront pas en phase, car pour le moment le résultat est .... catastrophique.

 

8/6 Fiasco de l'exercice incendie D'Aix Europarc du 3 juin 9h30

Le 3 juin à Europarc a eu lieu un exercice incendie, le premier depuis le 27 novembre 2014 - soit plus d'un an et demi après sachant que la loi l'impose tous les six mois -

Heureusement que cela n'était qu'un exercice car il y a eu mort d'homme, en l'occurrence de femme, puisqu'une femme, enfermée dans les toilettes pour les besoins de l'exercice, a été oubliée...

De nombreux dysfonctionnements ont été constatés au cours de cet exercice qui seront détaillés par ailleurs et qui relèvent soit de la mauvaise gestion de la sécurité incendie par la direction soit de la méconnaissance de la conduite à tenir en pareil cas par les salariés.

Un point est à souligner, c'est l'attitude exemplaire du secrétaire du CHSCT, présent sur les lieux.

En effet, cette personne, en conversation téléphonique au moment du déclenchement de l'alerte, n'a pas interrompu sa conversation qu'il a poursuivie tout au long de l'exercice sans jamais se laisser distraire.

L'alerte terminée il est retournée travailler comme tout un chacun, nouvel appel téléphonique... Maitrise totale, pas de panique, le projet est en de bonnes mains.

Il n'a pas jugé utile de se présenter auprès de l'intervenant organisateur de l'exercice, ni  de participer à la séance de débriefing que nous avons eu après.

Son professionnalisme impressionne, le projet avant tout, et surtout bien avant sa mission de CHSCT.

Bilan : 1 mort (fort heureusement fictif), pour un feu électrique qui a pris au niveau du photocopieur.

Et devinez qui a crier "Au feu" alors qu'il y avait de la fumée au niveau du RDC et qu'aucune alarme automatique ne s'est mise en marche : un élu S3I, car tout le monde vaquait au RDC comme si rien ne se passait.

Il faut bien comprendre que la Direction n'aurait pas pu le faire .... puisqu'elle n'était pas là et que personne n'a su qui représentait l'entreprise ce matin-là. Il est aussi à noter qu'en cas d'incendie la Direction présente sur le site de Pichaury ne se déplacera pas, puisque nous ne l'avons pas vu pendant la phase d'alerte. En théorie, un exercice d'alerte est une simulation de tout ce qui devrait être fait en pareil circonstance.

 

1/6 Maj du dossier déplacement professionnel

Pour tenir compte de la confirmation de la Cour de Cassation de l'importance des barèmes fiscaux et Urssaf et de la directive ACOSS qui prend en compte (à sa façon) des contraintes des salariés en mission en clientèle.

Dossier déplacement Syntec

 

26/5 Conséquences de la loi travail : zoom sur la notion de hiérarchie des normes

Tout le monde en parle. Mais est-ce que tout le monde sait exactement de quoi nous parlons ?

Prenons un exemple précis : un repas de midi pris à 100km de son domicile (en déplacement professionnel)

Imaginez que vous avez été faire des courses chez Carrefour et acheté à manger au rayon traiteur pour 18€ (plateau de sushis par exemple) et que vous avez fait dans le même temps des courses (du genre le cadeau de la fête des Mères), ce qui fait que vous n'avez pas un justificatif précisant que vous avez pris un repas ce midi.

L'article 50 de la convention collective est strict : nul déplacement ne peut être l'occasion d'une augmentation des charges ou d'une diminution des revenus du salarié. Le forfait URSSAF en 2016 est de 18,20€ et couvre parfaitement ce type de dépense. (OK le montant de la dépense a été choisi pour coller parfaitement avec le but de la démonstration, mais cela marcherait aussi bien avec 13,90€)

Aujourd'hui, tout le monde sait que Sopra Steria impose, au nom d'une rationalité économique, un chèque restaurant de 8,80€ (dont une partie significative vous est refacturée), si vous n'avez pas de justificatif et 18€ si vous avez un justificatif.

Il s'agit pour le moment d'une décision unilatérale, c'est à dire que l'entreprise n'a pas négocié avec les partenaires sociaux ou elle n'est pas arrivée à trouver un accord minoritaire avec les partenaires sociaux (il faut que l'ensemble des signataires du texte ait réalisé au moins 50% aux dernières élections du CE).

Si un salarié n'est pas content, il fait trancher par les Prudhommes et a de très bonne chance de gagner (en référé c'est assez rapide, mais toujours trop lent pour celles et ceux qui attendent).

Si une association syndicale qualifiée par beaucoup de "pro direction" signait un accord d'entreprise validant cette volonté de l'entreprise de rationaliser les coûts de déplacement (sur le "dos" des salariés), alors cela deviendrait un accord d'entreprise. C'est ce qu'il pourrait arriver si ce type de liste faisait 31% aux prochaines élections professionnelles.

Sans la loi travail, un salarié pourra toujours aller devant les Prudhommes et aura toujours de bonnes chances de gagner puisque l'article 50 de la convention collective n'est pas respecté, mais cela deviendrait un tout petit peu plus difficile puisque l'entreprise se retrancherait derrière cet accord.

Par contre si la loi travail passait, alors il sera systématiquement débouté puisque la hiérarchie des normes aura été changée et qu'un accord d'entreprise, même moins favorable, aura plus de poids qu'une convention collective. Alors qu'aujourd'hui, on prend toujours le plus favorable pour le salarié.

Imaginez ce qu'il se passerait si les IK étaient supprimées par accord d'entreprise.

Voilà le danger le plus visible de cette loi "travail".

Car le pire, c'est que cette loi n'a pas prévu sur ce point précis un caractère dérogatoire. Et pourtant, vous verrez que c'est ce qui arrivera. Car à partir du moment où la porte est ouverte, alors l'esprit du texte restera toujours et encore :

"Les accords d'entreprise sont prioritaires sur la convention collective sauf s'il est indiqué dans le code que la disposition est d'ordre publique (et qui s'impose à toutes et tous)."

Voilà le texte soumis au vote des députés dans le cadre du 49.3

 

25/5 Sopra Steria Group condamné pour discrimination

En date du 9 mai 2016, le conseil des Prudhommes de Montpellier a condamné Sopra Steria Group pour discrimination avec requalification conventionnelle (passage de 2.2 à 3.1) rétroactive au 1/01/2012.

Le problème existait avant la fusion, mais n'a surtout pas été réglé après la fusion. Steria comme Sopra Steria sont donc à mettre au même niveau.

Il ne s'agit pas du seul dossier en cours, malheureusement. Nous continuerons à nous battre dossier par dossier, salarié par salarié.

 

25/5 Le collège désignatif de Sopra Steria Group toujours aussi entravé par la DG

Un membre du CHSCT de Nantes a quitté l'entreprise le 29 avril dernier. Selon la loi le collège désignatif (le CE national et tous les DP de France) doit être réuni au plus tard 15 jours après le départ.

Devinez quoi ? Toujours rien, malgré plusieurs alertes. Le DG, la DRH, le Directeur du service juridique ont été informés de la situation. En pure perte au moment où nous écrivons ces lignes.

Mais ce n'est pas comme si c'était la 3ème fois en 1 an que la DG nous faisait le coup ... Un jour cela va se voir que la loi ne les intéresse pas quand il s'agit de dépenser de l'argent.

Et pourtant, dès lors que le collège désignatif fait quelque chose que l'entreprise ne veut pas, la DG sait très bien saisir les tribunaux.

La loi qui n'est à appliquer que si on veut ...... nous dirait Lapalisse.

25/5 Activité d'entreprise "ludique" ....

Nous avons reçu 2 emails ces dernières jours :

- Une invitation pour participer à un tournoi de football en compagnie des "potentiels talents";

- Une invitation pour danser pour une vidéo d'entreprise;

Bien évidemment, toute invitation à une réunion d'agence rentre dans le même principe.

Que se passe-t-il si vous avez un accident lors de ces "activités" (entorse au genou par exemple) ? Il s'agit d'un accident de travail, tout simplement.

Par contre le caractère même "volontaire" interdit tout de même une activité bénévole, puisque l'entreprise n'est pas une association et que l'entreprise retire un bénéfice de votre participation à ces activités (action de communication pour les 3 cas qui nous intéressent).

Le temps passé à ces activités est du temps de travail effectif et ne pas le déclarer est susceptible de faire condamner l'entreprise pour travail dissimulé.

Vous ne voudriez pas que nous risquions d'être exclus de certains appels d'offre pour avoir omis de déclarer cette activité professionnelle ?

Alors soyez civiques et déclarez le temps que vous aurez passé à ces activités comme si vous aviez travaillé pour votre client.

24/5 les accords "historiques" .... pour l'entreprise mais contre les salariés ... et à quelle date en vérité ?

Nous risquons encore d'être attaqués pour diffamation car la vérité n'est toujours pas bonne à dire. Mais notre devoir d'information prime sur tout le reste.

Par mail envoyé le 13 avril à 15h07, notre Directeur Général France s'est félicité des accords d'entreprises qui ont été signés, et nous reprenons ses propos qui n'engagent que lui, le "31 mars dernier". Selon ce mail, ces accords ont été conclu dans les 15 mois légaux et sont applicables dès le 1er avril 2016.

Se pourrait-il qu'il existe un monde parallèle où un accord ait été signé le 31 mars 2016 ?

Car dans la réalité actuelle, difficile de penser que des accords ont été signés au plus tard à 23h59 le 31 mars 2016, quand a été envoyé un email à 15 personnes, dont la DRH France SSG, la DRH IS2 et au Directeur Juridique France SSG le 31 mars 2016 à 23h57, mail qui précise : "Il est 23h57. Je réitère la proposition que j'ai faite à midi. Pour sortir de cette situation de blocage ........".

D'après nos sources, il était 1h40 le 1er avril 2016 quand la CFDT a décidé de signer les 4 accords dans le dernier état. (il a fallu ensuite le rédiger et que tout le monde le relise avant d'être en mesure de le signer).

Et finalement, il était environ 5h30 le 1er avril 2016 quand les négociateurs ont eu la dernière version de l'accord (en version papier car comme il était supposé avoir été signé depuis 23h59 aucun envoi par email n'était possible).

Mais finalement, en quoi est-ce important cette signature avant ou après le 31 mars à minuit ?

Accord signé avant le 1er avril : Il s'applique à tout le monde, y compris tout ce qui est moins favorable

Accord signé à partir du 1er avril : Seules les dispositions plus favorables de l'accord s'appliquent, à partir du moment où le salarié a bénéficié des dispositions de l'accord (cela revient à intégrer au contrat de travail toutes les dispositions dont le salarié a bénéficié depuis son entrée dans l'entreprise et jusqu'à la signature de l'accord.)

La différence peut représenter plusieurs milliers d'euros par an pour un salarié !

Le problème est qu'il ne s'agit pas d'un poisson d'avril. L'entreprise prétend que les accords ont été signés le 31 mars mais nos sources prétendent le contraire.

Ce qui pourrait régler la solution de ces 2 positions opposées ?

Avoir un relevé des voyages effectués par le DSC de la CFDT les 31 mars et 1er avril 2016 ? Comme cela nous verrons bien s'il était encore à Paris le 31 mars à 23h59 ..... alors qu'il a envoyé un email le 1er avril à 4h45 aux salariés aixois pour annoncer un report de distribution des cadeaux de Pâques 2016 : "Une convocation par la direction générale m'impose de faire un aller-retour non prévu sur Paris ce jour". Voici le mail qui a été envoyé et qui prouve nos propos.

Soit il était bien à Marseille le matin même et a fait un trajet pour aller signer (et l'entreprise a changé la vérité), soit il est resté à Paris (et notre source nous a menti, tout comme lui par son email).

Le seul hic pour l'entreprise : C'est que nous avons une autre source, parfaitement identifiée, qui a corroboré (en off confidentiel) le témoignage de notre source première sur la date et l'heure de signature.

TRIBUNE

 

24/5 Toujours pas d'élection professionnelle

La DG a fait un flop avec son protocole préélectoral. Les syndicats "suiveurs" ont signé (Traid-Union, FO, CFTC). Les autres ont refusés pour des raisons qui leurs sont propres.

Le 1er juin se tiendra la nième dernière réunion de négociation.

Mais pendant ce temps, alors que devant un tel échec la société devait se tourner devant le juge (Comme elle devait déjà le faire il y a des mois), les élections n'ont pas lieu et il manque bon nombre d'élus. La situation la plus grave reste toujours pour I2S.

24/5 La cour d'Appel de Versailles confirme la décision du tribunal de Nanterre

Par un arrêt très clair, il a été confirmé que l'entreprise Steria n'a pas procédé légalement aux dénonciations sur les usages, accords atypiques et décisions unilatérales.

Finalement l'entreprise a trouvé encore mieux : Changer les règles, sans dénoncer auprès des salariés concernés, sans consulter les CHSCT et avec un délais rétroactif pour appliquer les nouvelles règles.

Que l'on ne s'étonne pas ensuite du problème sur la date de signature des accords de substitution avec de telles pratiques.

Dossier en cours puisque nous n'avons pas l'intention de laisser tomber .... tant que l'entreprise continuera à appliquer une politique voyage en dessous de la convention collective et des décisions de jurisprudences.

Par contre la cour d'Appel de Chambéry confirme la décision du tribunal d'Annecy qui renvoie sur le juge de fond le débat sur l'application ou non pour les salariés de I2S de la décision de la cour d'Appel de Versailles (puisque c'ets la dernière décision valide sur le sujet)

 

24/5 Correction d'une information erronée

Le Tribunal de Grande Instance d'Aix en Provence a débouté l'entreprise Sopra Steria Group et Jean-Christophe Salvagnac de leur plainte pour diffamation contre notre responsable régional. Il s'agit d'une information publique puisque portée à la connaissance de tout le monde via la procédure engagée par eux devant les tribunaux.

Mais nous tenons à apporter une correction suite à cette procédure. Nous avons volontairement retiré le surnom humoristique donné à notre directeur de division.

Ensuite, lors de l'audience du TGI d'Aix en Provence du 3 mai 2016, l'avocat du Directeur de Division (qui était le même que celui de l'entreprise) a tenu à préciser que la note d'hôtel de 432,70€ de Sophia Antipolis correspondait à 3 nuitées et non pas à une seule comme le démontrait la note de frais de janvier 2015 que nous avions pourtant en notre possession. Correction faite, spontanément.

Mais rappelez-vous ce que nous avions écrit le 26 novembre 2015, car cela reste toujours vrai :

"Mais soyons clair : le problème n'est pas de savoir si M. X ou Mme Y ont eu le droit de dépenser 300€ pour une chambre d'hôtel. Car il faut se rendre à l'évidence. Il y a des fois (et c'est de plus en plus souvent) les hôtels pratiquent des prix déraisonnables et il n'est pas possible de faire autrement.

Le problème c'est que quand cela arrive à un salarié d'un niveau hiérarchique plus faible, l'entreprise, via ses responsables, ne remboursera que selon son bon vouloir.

Le problème c'est quand on ne nous donne que 80€ par jour pour manger et dormir dans une ville en France, sans tenir compte du contexte de la vraie vie et des vrais prix.

Et là, c'est parfaitement scandaleux et non conforme à l'article 50 de la convention collective."

Personne ne l'a demandé, nous nous le faisons !

 

 

 

 

 

 

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